7 avril 2013

MYST IV: Revelations


Myst IV : Revelation

Editeur: Ubisoft
Développeur: Ubisoft Montréal
Type: Aventure/Réflexion
Sortie En France: 30 Septembre 2004
Classification: -7
Sur: PC/Xbox
Voix: Anglaises/Japonaises sous-titré Français

Résumé:  Atrus, descendant du peuple des D'ni, a enfermé ses fils dans deux Âges, après qu'ils ont opprimé les peuples par une dictature. A vous désormais de déterminer s'ils sont dignes du pardon de leur père, en traversant des Âges remplis de nombreuses énigmes.

Tout d'abord notons bien que le jeu est sorti en 2004. Maintenant nous pouvons regarder les graphismes du jeu. Myst IV est vraiment magnifique. Il suffit de regarder le bureau dans le laboratoire d'Atrus ou pénétrer dans Serenia pour applaudir ce très beau travail. En parlant de l'Âge Serenia, nous ne pouvons qu'en être émerveillés. Ses rivières, sa verdure, sa flore et ses papillons transparents nous feront décrocher de la réalité jusqu'à presque nous faire sentir nostalgique en arrêtant le jeu. Mais déjà, dès le départ, Tomanha nous fait tomber amoureux de ce jeu. De plus, la vue à la première personne nous donne réellement l'impression d'y être. Cet effet est peut-être aussi renforcé par les personnages qui nous entourent qui sont de vrais acteurs. Certains critiqueront ce fait, car nous nous apercevons bien que ce n'est qu'un montage, mais n'oublions pas que ce jeu date de 2004 et que tout de même, l'insertion dans le jeu est plus facile et nous donne l'impression d'y être. 
De part cet univers onirique, l'histoire de Myst IV ne peut que nous toucher et ainsi, nous fait prendre chaque missions à cœur. Notons aussi que vous vous retrouverez face à un choix, proposant ainsi trois fins différentes. On remarque que le scénario a été énormément travaillé, notamment avec l'épaisseur psychologique des personnages qui ne peuvent nous laisser de marbre. La petite Yeesha, se retrouvant dans un conflit alors qu'elle n'a jamais cessé d'aimer ses frères; Atrus, ne cessant de remettre sa décision d'emprisonner ses fils en cause; et enfin Sirrus et Achenar, qui certes, ont causer le même tort à des populations, possèdent tout de même deux caractères et façons de penser différentes. De plus, nous retrouvons dans le jeu, des sortes de journaux intimes des personnages, nous permettant de nous faire une idée de leur façon d'être. Ainsi, tout a été mûrement réfléchi et cela porte ses fruits.
Que ceux qui n'aiment pas résoudre des énigmes, réfléchir longuement, faire des allers-retours, écrire et faire des liens entre les différents indices passent leur chemin! Certes Myst IV nous invite à l'exploration, mais le gameplay de ce jeu est essentiellement composé d'énigmes à résoudre. Ne vous inquiétez pas, pour les plus novices, un système d'aide est intégré dans le jeu. Le curseur de la souris est remplacé par une main en 3D, votre main. Ce qui veut dire que si vous vous retrouvez face à un livre, à vous de tourner chaque page avec le même mouvement que dans la vraie vie ! Ou encore, si vous devez actionner un levier par exemple, il ne suffit pas juste de cliquer, mais de vraiment le tirer. Dans Myst IV, il ne suffit pas juste de regarder et marcher. Il faut écrire, prendre des photos (oui vous possédez un appareil photo dans le jeu), toucher, déplacer des objets, lire, regarder à droite, à gauche, au-dessus de nos têtes, par terre, et j'en passe. Bref, de quoi nous immerger totalement dans un univers fantastique, jusqu'à ne plus vouloir en sortir.
La musique de Myst IV est envoûtante est idyllique. On regrettera seulement qu'il n'y ait pas assez de morceaux qui commencent à être vraiment répétitifs au bout d'un certain moment, surtout lorsque l'on doit revenir sur nos pas pour chercher un indice. Mais il faut remarquer que les bruitages sont très bien réalisés. Je vous laisse tenter l'expérience lorsque vous vous baladerez dans Haven. 
Il est possible de terminer le jeu en 7-8 heures... si vous avez les solutions sous les yeux.


Ma note: 17 ? 18 ? Le choix est dur...Ce qui est sûr, c'est que Myst IV va dans mes coups de cœur et c'est un bijou que je garderai précieusement. Tout ce que je peux dire, c'est que malgré ses 9 ans d'âge, nous ne sommes qu'obligés de tirer notre révérence face à ce voyage onirique qui ne nous paraîtra que trop court. Allez 18. 

Trailer: 



1 commentaire:

Respecter les autres, c'est se respecter soi-même.